Zur Geldpolitik im neuen Jahr
Résumé
Après avoir passé en revue l'année 1998, dans la deuxième partie de son exposé, le Président de la Banque nationale suisse Hans Meyer s'exprime sur la politique monétaire en 1999. Dans la troisième partie, il relève quelques problèmes fondamentaux de la politique monétaire et dans la quatrième partie, il parle de la tâche de la Banque nationale.
Sur la base des divers indicateurs de politique monétaire, aucune restriction monétaire ne s'est avérée nécessaire pour la politique monétaire de 1999. Il est vrai que les conclusions de politique monétaire reposent en grande partie sur des pronostics. C'est pourquoi, sur la base de nouvelles informations, le cours de la politique monétaire doit constamment être revu et, le cas échéant, adapté.
La Banque nationale poursuit une stratégie flexible. Elle tente de réaliser l'objectif de la stabilité des prix en s'orientant aussi bien sur l'évolution des agrégats monétaires que sur d'autres indicateurs. Sa politique monétaire est pragmatique dans le sens que le nombre d'indicateurs utilisés n'est pas énuméré et que l'importance attribuée à chacun d'eux n'est pas fixée à l'avance.
Les décisions de politique monétaire sont dans une large mesure des décisions discrétionnaires. C'est la raison pour laquelle la tâche de la banque centrale doit être clairement définie. Le nouvel article sur la politique monétaire charge la Banque nationale de pratiquer une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays tout en donnant la priorité à la stabilité des prix. Dans l'intérêt d'un résultat optimal, chaque instrument de politique économique doit être appliqué selon ses caractéristiques particulières. A long terme, il existe un certain rapport entre l'approvisionnement en liquidités et la stabilité des prix. En fin de compte, il s'agit d'adapter de façon adéquate l'approvisionnement en liquidités à l'évolution réelle de l'économie. C'est ainsi que la stabilité des prix peut être assurée. Celle-ci n'est pas une fin en soi, mais une contribution essentielle à une évolution économique équilibrée. Elle n'en est pas moins une préoccupation à caractère social, puisque ce sont les membres les plus faibles de notre société qui sont le plus touchés par l'inflation.