La Suisse et son environement européen
Résumé
La Suisse entretient avec son environnement européen des relations très étroites. Elle n'est cependant pas membre de l'Union européenne (UE). De bonnes raisons la poussent, aujourd'hui encore, à rester en dehors de l'UE. Grâce aux accords bilatéraux, la Suisse a pu s'assurer des accès sectoriels au marché intérieur européen. Le prochain élargissement à l'Est de l'UE représente pour notre pays aussi bien de nouvelles chances que de nouveaux défis.
Dans le sillage de la mondialisation et de la libéralisation des marchés financiers internationaux, la place financière suisse a subi elle aussi de profonds changements et d'importantes modifications. L'année 2002 entrera dans l'histoire comme une année particulièrement difficile. Du fait du retard persistant de la reprise économique, le secteur financier continue à subir des pressions.
Les expériences faites par la Banque nationale suisse (BNS) après l'adaptation de sa stratégie de politique monétaire sont tout à fait positives. L'institut d'émission a pu ainsi poursuivre la politique monétaire qu'il a menée avec succès ces dix dernières années. La Suisse continue par conséquent à bénéficier de la stabilité des prix et d'un taux d'occupation supérieur à la moyenne.
En ce qui concerne la monnaie unique européenne, les expériences faites jusqu'ici sont elles aussi très positives. Les réserves émises lors de l'introduction de l'euro se sont toutes révélées infondées. La marge de manoeuvre de la BNS ne s'est pas réduite, et on a constaté que la banque centrale d'un petit pays à l'économie très ouverte peut elle aussi mener une politique monétaire autonome.
La situation actuelle de la conjoncture reste dominée par les risques d'un ralentissement. Grâce aux assainissements des structures opérés ces dernières années, la Suisse devrait cependant être bien positionnée pour pouvoir profiter de la prochaine reprise de l'économie mondiale.