La Banque nationale se concentre sur son mandat légal dans l'intérêt général du pays
Résumé
En plus de son impact considérable sur le plan sanitaire, la pandémie de Covid-19 a de graves retombées économiques pour les ménages et les entreprises en Suisse. Pour que la politique monétaire puisse fournir une contribution substantielle à la gestion de la crise, il importe que la Banque nationale suisse (BNS) garantisse constamment son activité opérationnelle. Après l'émergence de la pandémie au printemps 2020, la BNS a pris des mesures de grande ampleur afin d'être à même d'accomplir son mandat malgré les circonstances adverses. Un rôle central revient au plan de protection interne et aux règles de conduite qu'il comprend, qui sont régulièrement réexaminés et adaptés. La BNS a pu recourir aux structures, ressources et processus qui avaient été développés ces dernières années dans le cadre de la gestion de la continuité de l'exploitation. En outre, elle a pu mettre à profit les expériences acquises lors des exercices réguliers de l'organisation en cas de crise.
Il est décisif pour la BNS de pouvoir compter sur un personnel hautement qualifié, motivé, rompu aux crises et prêt à fournir des efforts supplémentaires. C'est pourquoi elle entend être un employeur attrayant et proposer des conditions de travail optimales. Ces dernières années, la Banque nationale n'a cessé de développer ses processus dans le domaine du personnel. A l'automne, des reproches de mobbing, de discrimination et de sexisme à son encontre ont été rendues publiques. Un examen mené sans délai a débouché sur la conclusion qu'il n'existe pas de problème systémique à cet égard à la BNS. Cette dernière a saisi cette occasion pour faire procéder à un examen complet des processus dans le domaine du personnel. De plus, la stratégie de diversité continuera à être développée.
Le mandat légal étroitement défini de la BNS a aussi fait ses preuves pendant la crise du coronavirus. La BNS est chargée d'assurer la stabilité des prix en tenant compte de l'évolution de la conjoncture. S'il lui était assigné d'autres objectifs, elle devrait alors définir celui qui aurait la priorité. Il ne serait dès lors guère possible d'éviter l'arbitraire et l'imprévisible, ce qui nuirait à la crédibilité et à la capacité d'action de l'institution. Même en temps de crise, le mandat doit donc être restreint à un objectif clairement défini. La gouvernance finement réglée de la BNS permet à cette dernière d'accomplir son mandat légal de manière optimale. Avec l'Assemblée générale des actionnaires, le Conseil de banque, la Direction générale et l'organe de révision, la BNS dispose en effet de quatre organes aux responsabilités clairement définies. Cela garantit que chacun d'eux peut assumer ses tâches du mieux possible.